Le peuple chrétien vénère la vierge Marie depuis toujours dans des lieux de pèlerinage et à travers les fêtes qui ont été retenues par l’Eglise.
Voir aussi :
L’Assomption, l’amour vainqueur
L’entrée de Marie dans la gloire de Dieu
L’Assomption dans l’Apocalypse
Jeune fille juive, Marie partageait avec son peuple l’attente du Messie. Marie a accepté d’être la mère de Jésus : Celui que l’on appellera “Fils de Dieu”. Elle apprend en même temps, qu’Élisabeth sa cousine, déjà âgée et qu’on surnomme”la stérile”, est enceinte de 6 mois, “car rien n’est impossible à Dieu”. Elle prend la route “en hâte” et “demeure” chez Zacharie et Élisabeth.
Tout au long de la vie de Jésus, Marie l’a accompagné, dans sa jeunesse à Jérusalem où elle le cherche comme toute maman ayant perdu son enfant (Luc 2,41-50), aux noces de Cana où il commence sa vie publique (Jean 2,1-12), on la retrouve au pied de la croix (Jean 19, 26-27). Après la résurrection, elle est avec les premiers disciples, jusqu’à sa mort où elle est élevée vers Dieu avec son corps.
L’Eglise fête Marie :
– le 25 mars pour l’annonciation,
– le 31 mai pour la visitation,
– le 15 août pour l’assomption.
Dans cette période où on fête la Visitation, nous te proposons de prier à partir des attitudes de Marie et en reprenant son chant que l’on appelle le Magnificat (Luc 1,47-55).
Marie choisie par Dieu
“Parce qu’il a porté son regard sur son humble servante. Oui, désormais, toutes les générations me proclameront bienheureuse, parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses : saint est son Nom. Sa bonté s’étend de génération en génération sur ceux qui le craignent.”
(Luc 1, 48-50)
Marie reconnaît ce que Dieu a fait pour elle et le regard de bienveillance qu’il porte sur sa vie. Elle relit l’histoire de son peuple
Ce que Dieu a fait pour Marie, il le fait aussi pour chacun de nous.
Est-ce que j’ai conscience que je suis unique pour Dieu ? Qu’il m’aime comme je suis ?
Comme Marie, je cherche à reconnaître dans les événements de ma vie, ce regard de Dieu. Ce qui était stérile, banal, voir moche et qui a pu, sous son impulsion, reprendre vie.
Comment ai-je répondu à ces attentions de Dieu ? Je reste libre d’accueillir ou de refuser.
Marie et la joie
“Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit s’est rempli d’allégresse à cause de Dieu, mon Sauveur.”
(Luc 1, 46-47)
– Je regarde Marie, ce qui la rend heureuse, ce qui la fait chanter, comment elle reconnaît l’action de Dieu dans sa vie.
– Je contemple la joie de Marie et celle qu’elle suscite chez Élisabeth
– Ai-je éprouvé moi aussi des joies profondes dans ma vie ? Quand ? Où ? Avec qui ? Pourquoi ?
– Les ai-je accueillies ? Je peux demander aussi que Dieu me donne d’expérimenter la joie dans ma vie.
Où est la vraie richesse pour Marie ?
“Il a dispersé les orgueilleux ; il a jeté les puissants à bas de leurs trônes et il a élevé les humbles ; les affamés, il les a comblés de biens et les riches, il les a renvoyés les mains vides.”
(Luc 1, 51-53)
Je prends conscience des paradoxes de l’évangile qui se situe bien souvent à contre courant des idées reçues.
De qui suis-je le plus proche ?
– Des puissants et des riches ou des humbles et des démunis ?
– Des beaux parleurs ou de ceux qui se déplacent pour rencontrer l’autre ?
Je peux dire merci de ce que j’ai vécu et qui va dans le sens de l’évangile et demander la grâce de me laisser convertir toujours davantage à sa vraie richesse.