C’est désormais le 1er décembre que l’Église fête Charles de Foucauld, béatifié en novembre 2005. Voici l’une de ses méditations sur le psaume 1.
Vous me dites que je serai heureux, heureux du vrai bonheur, heureux au dernier jour… que tout misérable que je sois, je suis un palmier planté au bord des eaux vives, des eaux vives de la volonté divine, de l’amour divin, de la grâce… et que je donnerai du fruit en mon temps. Vous daignez me consoler ; je me sens sans fruit : je suis converti depuis onze ans, qu’ai-je fait ? Quelles étaient les œuvres des saints et quelles sont les miennes ? Je me vois les mains vides de bien. Vous daignez me consoler : tu porteras du fruit en ton temps, me dites-vous… Quel est ce temps ? Notre temps à tous, c’est l’heure du jugement : Vous me promettez que si je persiste dans la bonne volonté et le combat, si pauvre que je me voie, j’aurai des fruits à cette dernière heure…
Et vous ajoutez : tu seras un bel arbre à feuilles éternelles vertes, et toutes tes œuvres auront une fin prospère, toutes rapporteront leur fruit pour l’éternité. Mon Dieu, que Vous êtes bon, que Vous êtes divinement consolant, ô Cœur de Jésus, comme c’est vous qui avez dicté ces premiers mots si tendres du Livre des Psaumes : Vous nous dites là, comme vous direz un jour en Galilée : « Mon joug est doux à porter et mon fardeau léger… » Merci mon Dieu de Vos consolations dont nos pauvres cœurs ont tant besoin.
Méditation sur le psaume I