Parce que la musique contemporaine n’est pas l’apanage d’un cénacle de grammairiens obsédés par la forme et la technologie musicales, il est toujours possible de découvrir avec enchantement des uvres inouïes, d’une profonde beauté, qu’une génération de jeunes compositeurs s’emploie à ciseler avec patience et invention.
S’inscrivant dans une lignée ininterrompue de compositeurs de musique sacrée, Vincent Paulet nous propose, dans le langage de son temps nourri des nombreuses influences de ses prédécesseurs, une voix nouvelle pour chanter Dieu. Chant de louange confié aux milliers de flûtes de l’orgue (Laus), chant de deuil pour chur a capella (De Profundis), d’émerveillement (Ave maris stella) ou d’intercession (Salve Regina), cette musique profondément originale invite à contempler le mystère d’un Dieu présent au cur de l’homme avec une écoute renouvelée et d’une éblouissante fraîcheur.
Les interprètes sont à la hauteur du défi, faisant oublier la très haute virtuosité de ces pages pour laisser paraître en pleine lumière le grand souffle d’une inspiration véritable et fervente.