Infirmière de formation, Elisabeth Bourgois vient d’écrire un thriller sur un sujet qui lui tient à coeur après avoir travaillé plus de dix ans dans un service de chirurgie: l’euthanasie. Un roman au coeur des discussions sur la fin de vie un thriller choc qui révèle de lourds silences, inspiré de faits réels.
Gilles Derancourt, brillant administrateur d’une société de publicité, est licencié du poste à responsabilités qu’il occupait depuis plusieurs années. Incapable de surmonter ce cuisant échec, il tente d’en finir avec la vie d’un coup de revolver dans la tête. Ratant son coup, lui, le bel homme admiré de tous, le sportif, l’habile entrepreneur se retrouve grabataire sur un lit d’hôpital, ventilé artificiellement et plongé dans un coma sans perspective de guérison.
Au cœur d’un débat médiatico-politique sur l’euthanasie, le professeur de médecine Krozek, partisan d’une “mort miséricordieuse”, injecte un cocktail lytique pour “abréger les souffrances de son patient.”
Elisabeth Bourgois nous entraîne ici au cœur d’un thriller d’une brûlante actualité qui amènera le lecteur à envisager une réalité implacable: et si c’était lui que l’on voulait euthanasier ? Auteur de nombreux romans, Elisabeth Bourgois, analyse avec habileté la psychologie des gens d’aujourd’hui, dans un style alerte.
Elisabeth Bourgois, mariée, mère de six enfants, est infirmière de formation. Pendant plus de dix ans, elle a été responsable d’une équipe d’infirmières dans un service de Chirurgie. Depuis elle consacre son temps entre les conférences et l’écriture de romans pour la jeunesse: Marie de Beaujeu (Editions du Triomphe), La Grand-Mère au loup (Editions du Triomphe), Le Chausson par la fenêtre (Editions du Triomphe) La Nouvelle Peste – récompensé par le prix Saint-Exupéry- (Editions du Triomphe), et Les Ailes brûlées des papillons (Téqui). On lui doit aussi un manuel destiné aux adolescents et aux parents traitant des questions de vie, et des questions éthiques de la conception à la mort: Bioéthique pour tous, (Sarment – Fayard). Elle préside l’association « Médecine et dignité de l’homme » qu’elle a fondé en 1981.