Il n’y a pas que les chats qui ont neuf vies. Bob le mystérieux chérubin, héros de Messiah, en possède également un sacré paquet. C’est bien simple : autant qu’il a de voisins !
Car sa particularité est de se fondre provisoirement, selon les circonstances et en fonction des besoins générés par ses trépidantes aventures, dans le corps de ceux qui le croisent Incroyable? Non ! Car impossible n’est pas Messiah
Une drôle d’histoire
Soyons clair : dans Messiah, vous incarnez Bob, un chérubin. Une créature du bien chargée d’une affolante mission par Dieu le Père : convaincre les humains de vivre dans la paix et l’amour ! Du pain sur la planche. D’autant plus que l’univers urbain visité par notre saint Bob ressemble plus à celui de Blade Runner qu’au monde merveilleux de Walt Disney. Bon pasteur, Bob va tenter de sauver toute une foule, hélas sans foi ni loi.
Et un fabuleux graphisme
L’un des points forts de ce jeu franchement original réside dans ses hallucinants décors. Sorte de cité futuriste pétrie de lumière artificielle et de technologies diverses, le théâtre de vos exploits est constitué de plusieurs zones plus surprenantes les unes que les autres. Portes blindées, tuyauteries omniprésentes, sols transparents et colorés, lasers et hologrammes seront votre lot quotidien. C’est beau et novateur. De bars louches en canalisations labyrinthiques, de rues malfamées en recoins sombres, n’espérez pas voir un carré de ciel bleu très souvent ! En tout cas l’ensemble est graphiquement réussi et s’adresse aux ados et adultes. A vous d’explorer cet univers dantesque en passant de corps en corps (un peu comme dans Nomad Soul) grâce à Bob. Pour remplir votre mission, bien des épreuves vous attendent. Et pour réussir, il faudra d’abord apprendre à connaître la ville, son fonctionnement et les modes de vie de ses habitants. Messiah, c’est à la fois l’enfer et le paradis. Quel programme !