Sur www.domuni.org, Jean-Michel Maldamé, op, revient sur la publication récente d’un livre par deux archéologues israéliens. Introduction
La publication du livre écrit par deux archéologues israéliens, Israël Finkelstein et Neil Asher Silbermann, sous le titre prétentieux La Bible dévoilée et avec pour sous-titre plus exact “nouvelles révélations de l’archéologie”, a été un événement médiatique. La raison est essentiellement politique : en effet, leur analyse montre que la prétention de l’État d’Israël à occuper l’espace du «Grand Israël» est sans fondement historique. Mais derrière ce succès médiatique se pose une question qui, pour ne pas être liée à l’actualité du conflit entre Israël et les pays arabes, n’en est pas moins importante : le choc des découvertes scientifiques sur la lecture croyante de la Bible – choc qui est sous-entendu dans le titre qui semble dire que la Bible est enfin dévoilée, c’est-à-dire reconnue comme une construction religieuse et nationale démystifiée pour une part et dépouillée de toute construction légendaire. Il importe donc d’examiner ces questions qui intéressent tout croyant lecteur de la Bible. Je le ferai en théologien. Pour cela, je commencerai par une présentation générale des travaux archéologiques concernant la Bible, avant de dire la nouveauté du livre et ainsi poser les questions qui importent aux lecteurs de la Bible qui y puisent des raisons de vivre.
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