Chers jeunes, répondez avec générosité à l’appel du Christ qui vous invite à avancer au large et à devenir ses témoins, découvrant la confiance que le Christ met en vous pour inventer un avenir avec lui. Pour pouvoir être accomplie, cette mission que l’Église vous confie demande avant tout que vous cultiviez une authentique vie de prière, nourrie par les sacrements, spécialement par l’Eucharistie et la Réconciliation.
(Aux Guides et Scouts d’Europe réunis pour le sixième jamboree européen, 7 août 2003)
Les événements tragiques du 11 septembre dernier et du conflit en Terre Sainte ont jeté sur le monde une ombre obscure. Mais Jésus exhorte ses disciples à ne pas avoir peur, et il leur répète: “Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde” (Mt 5, 13-14). Les jeunes chrétiens, qui se rencontreront à Toronto, sont prêts à répondre au Christ: Nous voilà! Nous sommes là! Sur ta parole, et sans avoir peur, nous jetterons les filets de l’Evangile (cf. Lc 5, 5).
(Angelus, 21 juillet 2002)
Je suis impatient de vous rencontrer une fois de plus nombreux. Laissez de côté toute crainte et incertitude : rappelez-vous que vous devez être les “sentinelles du matin”, toujours prêtes à annoncer l’événement du jour nouveau, qui est le Christ ressuscité.
(Angelus – Fête du Baptême du Seigneur, 13 janvier 2002)
Je voudrais renouveler aujourd’hui l’invitation que je vous ai lancé à Tor Vergata : vous êtes et devez être toujours davantage des sentinelles du matin à l’aube du nouveau millénaire. Même si dans cette première partie de siècle, malheureusement marquée par le terrorisme, la peur et la guerre, l’invitation peut apparaître chargée de conséquences, elle demeure valable. Aujourd’hui plus que jamais, pour être des sentinelles du matin du nouveau millénaire, il faut être saints! (…)
A Tor Vergata, je vous disais que vous serez capables d’incendier le monde si vous avez le courage d’être chrétiens jusqu’au bout. Le Christ lui-même, que vous avez rencontré personnellement, vous précède et vous fixe des rendez-vous toujours nouveaux sur les routes de l’histoire. Oui, le Christ vous porte partout où il existe la douleur à calmer, la solidarité à manifester, la joie à célébrer; dans la fatigue des études et du travail, comme dans la distraction du temps libre; dans la vie de famille comme dans la trop longue attente d’un avenir qui, souvent, tarde à se réaliser.
(Aux jeunes de l’Action Catholique Italienne, 8 décembre 2001)
En rentrant chez vous, ne vous dispersez pas. Confirmez et approfondissez votre adhésion à la communauté chrétienne à laquelle vous appartenez. De Rome, de la Ville de Pierre et de Paul, le Pape vous accompagne avec affection et, paraphrasant une expression de sainte Catherine de Sienne, il vous dit : «Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier !»
(Clôture des XV Journées Mondiales de la Jeunesse, 20 août 2000)
Chers amis, à l’aube du troisième millénaire, je vois en vous les «sentinelles du matin» (cf. Is 21, 11-12). Au cours du siècle qui s’achève, des jeunes comme vous étaient appelés, dans d’immenses rassemblements, pour apprendre la haine, et ils étaient envoyés pour se battre les uns contre les autres. Les différents messianismes séculiers, qui ont tenté de se substituer à l’espérance chrétienne, se sont révélés ensuite de véritables enfers. Aujourd’hui, vous êtes venus ici pour affirmer que, dans le nouveau siècle, vous n’accepterez pas d’être des instruments de violence et de destruction ; que vous défendrez la paix, en payant de votre personne si nécessaire. Vous ne vous résignerez pas à un monde où d’autres hommes meurent de faim, restent analphabètes ou manquent de travail. Vous défendrez la vie à tous les instants de son développement ici-bas, vous vous efforcerez de toute votre énergie de rendre cette terre toujours plus habitable pour tous.
(XVème Journée mondiale de la jeunesse – Veillée de prière avec les jeunes, Tor Vergata, 19 août 2000)
Votre mission est donc d’être “le levain, le sel et la lumière” de l’Evangile dans les secteurs de la recherche scientifique et de la formation professionnelle. Pour ce faire, il faut tout d’abord observer une intense vie spirituelle, nourrie par l’écoute de la Parole de Dieu, par la prière assidue, par la participation à la liturgie de l’Eglise. A côté du temps consacré aux études et aux activités associatives, il faut toujours conserver la conscience d’être avant tout des contemplateurs du mystère de Dieu. (…)
Quant au langage avec lequel annoncer la bonne nouvelle du Seigneur Jésus, il doit s’inspirer de la franchise honnête et douce des vrais témoins de la foi. Il pourra ainsi éviter à la fois le ton de la polémique amère, et les risques d’une sorte de “complexe d’infériorité”, qui malheureusement s’insinue parfois dans la conscience de certains catholiques. Je vous exhorte donc à faire vôtre, à travers une adhésion convaincue et profonde, le “projet culturel” de l’Eglise qui est en Italie, en offrant généreusement l’apport précieux d’une médiation intelligente, fidèle et créative.
(Aux jeunes étudiants de la fédération des universitaires catholiques italiens (FUCI), 26 avril 2002)
Ici, à votre génération, l’occasion n’est pas donnée de résister jusqu’au sang. Mais vous souffrez de ne pas pouvoir partager votre foi. Dieu est seul juge de la conscience de nos frères qui croient autrement ou qui ne croient pas ; il lui appartient de faire fructifier sa vérité dans les esprits et les curs, qui l’accueillent librement, sans contrainte. Nous agirons toujours avec respect, avec patience, avec amour. Mais nous désirons de toutes nos forces que tous connaissent Dieu en plénitude : nous prions pour que ce don de Dieu rencontre leur disponibilité ; et nous devons y travailler, donner un témoignage clair de la foi que nous avons reçue, dans un dialogue attentif aux pierres d’attente, soucieux du langage qui touche et confiants en l’Esprit Saint qui travaille en eux.
(Pèlerinage en France – Discours du Saint Père aux jeunes, Stade Gerland, Lyon (France), 5 octobre 1986)
Je vous invite tous à prier pour les jeunes qui, à travers le monde, entendent l’appel du Seigneur et pour ceux qui peuvent avoir peur d’y répondre. Qu’ils trouvent autour d’eux des éducateurs pour les guider ! Qu’ils perçoivent la grandeur de leur vocation: aimer le Christ par-dessus tout comme un appel à la liberté et au bonheur ! Priez pour que l’Église vous aide dans votre démarche et opère un juste discernement ! Priez pour que les communautés chrétiennes sachent toujours retransmettre l’appel du Seigneur aux jeunes générations !
(Message écrit pour la veillée de prière sur les vocations, Paris, 21 août 1997)