Chaque année, pour la Journée mondiale de la jeunesse, le Pape Jean-Paul II adressait un message aux jeunes du monde. Nous vous proposons quelques extraits de ces messages depuis 1997 – comme une invitation à prendre aujourd’hui le temps de relire et méditer à nouveau l’intégralité de ces messages.
Très chers jeunes, à la fin de l’Année Sainte, je vous confie le signe de cette Année Jubilaire : la Croix du Christ ! Portez-la dans le monde comme signe de l’amour du Seigneur Jésus pour l’humanité et annoncez à tous qu’il n’y a de salut et de rédemption que dans le Christ mort et ressuscité.
(Discours de Jean-Paul II aux jeunes, 22 avril 1984)
Au fil des ans, les Journées Mondiales de la Jeunesse ont donné la preuve qu’il ne s’agissait pas de rites conventionnels mais d’événements providentiels, qu’elles représentaient pour les jeunes des occasions de professer et de proclamer leur foi au Christ, dans une joie grandissante. Ces rencontres leur donnent la possibilité de s’interroger mutuellement sur leurs aspirations les plus intimes, de faire l’expérience de la communion ecclésiale, et de s’engager dans les tâches urgentes de la nouvelle évangélisation. Ils se donnent ainsi la main et forment une ronde immense d’amitié où les couleurs de la peau et des drapeaux nationaux, la variété des cultures et des expériences s’harmonisent dans l’adhésion de foi au Seigneur ressuscité.
(Lettre à l’occasion du séminaire d’études sur les Journées Mondiales de la Jeunesse, 8 mai 1996)
Pourquoi, donc, tant de jeunes se donnent-ils rendez-vous pour le Dimanche des Rameaux ici, à Rome, et dans chaque diocèse ? Certes, les raisons et les circonstances qui peuvent expliquer ce fait sont nombreuses. Mais il semble cependant que la motivation la plus profonde, qui est à la base de toutes les autres, puisse être trouvée dans ce que la liturgie d’aujourd’hui nous révèle : le mystérieux dessein de salut du Père céleste, qui se réalise dans l’abaissement et dans l’exaltation de son Fils unique, Jésus-Christ. C’est là que se trouve la réponse aux interrogations et aux inquiétudes de fond de chaque homme et de chaque femme et, en particulier, des jeunes. (…)
Très chers jeunes, merci de votre participation à cette solennelle liturgie. Le Christ, lors de son entrée à Jérusalem, commence le chemin d’amour et de douleur de la Croix. Tournez-vous vers Lui avec un élan de foi renouvelé. Suivez-le ! Il ne promet pas un bonheur illusoire ; au contraire, afin que vous puissiez atteindre l’authentique maturité humaine et spirituelle, il vous invite à suivre son exemple exigeant, en faisant vôtres ses choix exigeants.
(Dimanche des Rameaux, 6 avril 2000)
Dans l’imposante Cathédrale de Cologne, on vénère la mémoire des Mages, les Sages venus d’Orient, guidés par l’étoile qui les conduisit au Christ. Comme pèlerins, votre chemin vers Cologne commence aujourd’hui. Le Christ vous donne rendez-vous là-bas, pour y célébrer la XXème Journée mondiale de la Jeunesse.
(Angelus, Toronto – Downsview Park, 28 juillet 2002)