Le 21 novembre l’Église fête la Présentation de Marie au temple. La présentation de Marie ne nous est connue que par les évangiles apocryphes (le Protévangile de Jacques du 2e siècle et l’évangile du Pseudo-Matthieu du 6e siècle). Voici un poème de Charles Péguy qui lui est adressé.
À celle qui est infiniment jeune.
Parce qu’aussi elle est infiniment mère.
À celle qui est infiniment droite.
Parce qu’aussi elle est infiniment penchée.
À celle qui est infiniment joyeuse.
Parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse.
À celle qui est infiniment touchante.
Parce qu’aussi elle est infiniment touchée.
À celle qui est infiniment céleste.
Parce qu’aussi elle est infiniment terrestre.
À celle qui est infiniment éternelle.
Parce qu’aussi elle est infiniment temporelle.
À celle qui est Marie.
À celle qui est la plus près de Dieu.
Parce qu’elle est la plus près des hommes.