Dans son communiqué de presse du 30 décembre 2004, le cardinal Barbarin nous dit : « C’est une immense clameur de souffrance qui monte de cette région et qui nous rappelle le passage du prophète Jérémie que nous méditions dans l’Evangile, ces jours-ci : “Un cri s’élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte ; c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu’on la console, car ils ne sont plus” (Mt 2, 18) » Rejoignons la prière de toutes les victimes de ce raz-de-marée…
Le cri de Rama continue et devient le cri du monde
Il résonne dans les terres d’Orient
où les mères pleurent leurs enfants emportés par les ondes tsunami
et “ne veulent pas être consolées car ils ne sont plus”.
Par milliers, ils ont été emportés par les eaux sauvages.
C’est un nouveau massacre des innocents,
des pauvres surtout,
des délaissés sans maison et sans un lieu où poser la tête ;
et d’autres aussi, peut-être plus fortunés dans la vie,
mais eux aussi emportés par l’immense tragédie.
Pourquoi, Seigneur, la mort de tant d’innocents ?
Notre foi peut vaciller
face à cette nouvelle catastrophe
qui bouleverse nos vies et notre planète.
Que peut faire l’homme,
outre qu’implorer miséricorde
et se retrousser les manches
pour accomplir des uvres de piété et de solidarité fraternelle ?
Il se demande pourquoi et il ne trouve pas de réponse…
Toi, Seigneur, tu es bonté, miséricorde et vie.
Aide notre pauvre foi,
pour que, malgré tout, nous sachions voir
ton dessein d’amour.
Rends-nous capables
d’améliorer notre planète,
d’aider à accomplir des uvres de prévention
et à faire ne sorte qu’elles soient efficaces.
Encore une fois, face au cri du monde,
Tu nous rappelles à une fraternité plus vraie
entre nous et avec tous les peuples de la terre,
car si, finalement, l’amour fleurira,
tous nous serons sauvés.