« De là, Jésus gagna les bords de la mer de Galilée. Il monta dans la montagne et là, il s’assit. Des gens en grande foule vinrent à lui, ayant avec eux des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets et bien d’autres encore. Ils les déposèrent à ses pieds et Il les guérit. » (Marc 15, 29 et 30).
Aujourd’hui, comme hier, le miracle fascine. Il peut aussi interroger.
Le miracle ou la guérison dans l’Évangile.
Petit rappel : Du temps de Jésus, la maladie ou le handicap étaient considérés comme une punition ou une malédiction de Dieu : l’idée étant que le malade ou un membre de sa famille avait péché.
Nombreux étaient les lieux où les malades cherchaient à se faire guérir. De plus, les lépreux étaient rejetés par la société.
Il n’y avait pas que les miracles des corps, mais d’autres formes révélant la puissance de Dieu : la tempête apaisée (Matthieu 8, 23 à 27), la multiplication des pains (Marc 8, 1 à 10), la pêche miraculeuse (Luc 5, 4 à 8) etc.
Tous ces faits relatent des réalisations impossibles à l’homme mais accessibles à Dieu seul car, par elles, se manifestent sa gloire, sa puissance et surtout, son amour.
A l’inverse des miracles de l’Exode dans l’Ancien Testament, les récits évangéliques sont très sobres : regard, geste, parole…
Pour prier…
Seigneur, aide-nous à ne pas rester à l’aspect sensationnel du miracle. Que l’Esprit nous permette de te voir chaque jour à l’uvre dans nos vies.
La fonction des miracles et des guérisons.
Jésus ne cherche pas à épater ou à susciter le culte de sa personnalité. Nous ne pouvons pas isoler « la Parole et les miracles ». Ils vont de pair avec l’annonce de la Bonne Nouvelle.
Les miracles accomplis par Jésus témoignent qu’Il est l’envoyé du Père. Ils invitent à croire en Lui.
Pour nous aujourd’hui, ils nous aident à grandir dans la foi et nous appellent à la conversion.
Le vrai miracle n’est-il pas notre changement d’attitude, de pensée, au jour le jour ?
Pour prier…
Seigneur, permets que moi aussi je puisse être signe de ton Amour, par un regard, un geste, une parole.
Que tous ceux qui vont à Lourdes, malades ou bien-portants, aient la grâce de te rencontrer en vérité.