Le 22 juillet, l’Église fête sainte Marie-Madeleine. Cette prière anonyme, datant du XVème siècle, lui est adressée, elle la pécheresse pardonnée devenue l’ “apôtre des apôtres.”
Voir aussi :
Marie-Madeleine, une figure de l’Eglise
L’apparition à Marie-Madeline, regards croisés
L’amour de Jésus pour la brebis perdue
Tant il t’aimait, tant il était proche de toi, tant il t’enseignait, tant il t’inspirait,
même si ton péché abondait, la grâce a surabondé.
Tant il t’aimait : pour toi et pour ta sœur aussi, il ressuscita ton frère pourri de quatre jours.
Il a eu si grande pitié de vos pleurs et gémissements qu’il ne pût lui-même se contenir de pleurer.
Tant il t’aimait qu’après sa passion, à toi, il se montra le premier.
L’écriture s’accomplit en toi qui dit que la brebis perdue est retrouvée et que Jésus la porta dans ses bras pour la remettre dans le troupeau.
Tu as tant aimé Jésus, Marie-Madeleine, que des pécheurs, il t’a institué fiancée souveraine :
A tous ceux qui sont en déviance, en souffrance, à tous les déçus de l’espérance.
Jésus est si bon qu’il ne refuse à personne pleine de contrition la consolation si douce de sa sainte compassion.
Ô Marie Madeleine, miroir resplendissant, dans lequel doivent se reconnaître tous les pécheurs pénitents.
Ô dame gracieuse, pécheresse devenue sainte, fais-moi entrer dans la contrition de mes péchés, que par tes saints mérites, j’obtienne rémission.
Tu sais bien la faiblesse de ma fragilité, tu connais mes iniquités, mais toi qui es le réconfort des pécheurs, aide-moi.
A toi, je recommande, dame de toute bonté,
Mes désirs, ma volonté.
Fais que, par toi, du paradis je puisse hériter.